Comment gérer son stress avant une épreuve de concours?

Stress et concours

Chaque épreuve de concours (ou examen ou entretien important) génère du stress chez les candidats. Pourtant tous ne sont pas tous égaux sur ce plan et ont des réactions différentes selon les épreuves. Si on ne peut l’évacuer totalement, comment faire pour rendre le stress tolérable ?

 

Qu’est-ce que le stress exactement ?

L’Institut de Recherche sur le Stress propose la définition suivante: Il s’agit d’une réaction d’adaptation de l’organisme pour maintenir l’équilibre de l’état intérieur (principe de l’homéostasie). Le stress, d’un point de vue biologique, est donc la réponse de l’organisme à toute demande qui lui est faite. 

Wikipedia indique également: Le stress est, en biologie, l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu’a l’individu des pressions qu’il ressent. Selon la définition médicale, il s’agit d’une séquence complexe d’événements provoquant des réponses physiologiques, psychosomatiques. 

Ces définitions présentent l’aspect physiologique du stress mais aussi la question de la perception de la situation dite « stressante ». Quand le stress devient trop envahissant, il est donc indispensable de travailler sur ces 2 aspects.

Premièrement, il faut trouver très précisément quels sont les éléments qui sont à l’origine de cet état. S’agissant de représentations, un questionnement coaching va permettre d’identifier précisément ce qui rend si difficile cette épreuve pour le candidat. Répondre que tout examen ou concours « stresse » est beaucoup trop réducteur. Il y a toujours bien plus précis ! Voici des exemples de réponses qui ont fini par émerger avec un questionnement approprié : telle épreuve n’est pas suffisamment préparée/ je manque d’énergie/ cette épreuve me fait plus peur que les autres (car je l’ai déjà ratée ; car elle est très longue ; car elle est réputée difficile…)/ je n’ai pas assez d’entraînement/ tous les candidats que je connais sont meilleurs que moi …

Une fois le problème identifié, il sera plus simple d’agir en conséquence et donc de se rassurer, et de diminuer le stress. Par exemple si une épreuve fait particulièrement peur, il faudra la démystifier étape par étape, et cibler son entraînement sur les parties/moments les plus importants (en général le tout début, mais pas seulement).

Ce premier travail est très important mais ne saurait toutefois suffire. Le stress engendre un tas de maux physiques auxquels il faut répondre également et très vite, car le stress, c’est bien connu, « monte », comme les émotions et les alpinistes ! Il monte par les jambes (qui tremblent), le ventre (qui se noue), la poitrine (qui se serre), la gorge (qui se bloque et empêche d’avaler), le visage (qui se crispe jour et nuit, par bruxisme par exemple), et la tête (qui fait mail ou qui tourne). Pour retrouver un état physique « normal », un tas de techniques existent, qu’il faut apprivoiser dès les débuts de la préparation (il est fort probable qu’on en aura besoin un jour ou l’autre) : techniques de respiration, sophrologie, techniques de visualisations positives, hypnose ou PNL pour les plus grandes difficultés…Un mode de vie sain est également indispensable pour réussir ces épreuves de fond que sont certains concours. Prévoir donc des moments d’évacuation du stress par le sport (celui qu’on aime !), le grand air, par des moments de repos total et aussi de divertissement. Cela peut paraître évident, mais certains candidats ne lèvent pas le nez de leurs livres et oublient que la réussite passe aussi par une préparation physique.

La saison des concours bat son plein. J’espère que ce post vous sera utile. Un webinaire spécial oraux de CAPES et agrégation est prévu en mai 2017 ! N’hésitez pas à me contacter si vous voulez des informations.