Concours et blues d’automne

L’hiver approche et vous commencez peut-être à ressentir certains signes de fatigue. Vous savez que les concours sont pour bientôt, et le temps qu’il vous reste pour votre préparation vous paraît à la fois trop court et trop long. Trop court pour finir votre programme, pour lire encore et encore, pour faire les exercices et entraînements…Et trop long parce que vous ressentez une vraie fatigue physique ou mentale (ou les deux) et parce que vous vous demandez comment vous allez faire pour tenir encore ces quelques longs mois…

Tous ces ressentis sont courants et correspondent aux phases de tout changement ou transformation, ou aux différentes phases de tout processus de création.

Les saisons du concours : l’été

La première phase est celle de l’été, de la réalisation. C’est une période de haute énergie où l’on se sent prêt pour attaquer l’ascension d’une montagne. C’est comme un nouveau départ. L’enthousiasme est là, à nos côtés, et nous pousse à travailler pour la réalisation de notre projet. Pour les concours de l’enseignement par exemple, c’est la parution des programmes, le temps des vacances pour se consacrer aux lectures. Pour les secondes années de prépa, c’est le dernier calme avant la tempête, le temps des révisions mais aussi celui des projets d’avenir.

Les saisons du concours : l’automne

La seconde phase est celle de l’automne. C’est une période de passage où le doute commence parfois à s’installer : « Mais qu’est-ce que je vais faire ? Je ne vais jamais y arriver ! Qu’est-ce qui m’a pris de me lancer là-dedans ? » L’envie de tout laisser tomber est bien là, et le moindre petit résultat négatif sonne comme le coup de marteau du juge, qui vous rappelle à quel point votre place n’est pas ici. Vous ne voyez plus distinctement toutes les connaissances déjà accumulées,  vos savoir-faire, vos techniques. Vous êtes juste obnubilés par ce qui ne fonctionne pas.

Conseils pour l’automne

Voici quelques conseils pour dépasser ce blues automnal :

Pensez en premier à combattre la fatigue physique qui est réelle après quelques mois de préparation déjà intensifs. Pour cela, quelques plantes bien choisies pourront vous y aider. Je pense par exemple à l’éleuthérocoque (ou ginseng de Sibérie) et au Gingko Bilboa, le plus vieux et le plus résistant des arbres. Prenez conseil auprès d’un naturopathe qui saura répondre à vos besoins propres. C’est le moment de sauter sur les fruits également et une nourriture riche en oméga 3. Enfin, ne négligez pas le sommeil, bien au contraire ! C’est le moment d’allonger ses nuits pour être plus efficace dans la journée.

La fatigue en question est aussi psychique. Dans ce cas, il vous faut, comme le dit si bien Sylvaine Pascual, des « vitamines mentales » (Cf. http://www.ithaquecoaching.com/articles/vitamines-mentales-bonheurs-minuscules-7560.html). C’est-à-dire trouver au quotidien tout un tas de choses simples qui vous font du bien, vous redonnent le sourire et de l’énergie. Rien de compliqué ni d’onéreux donc : une balade, une chanson, un café avec des amis…Ne pensez pas que ces quelques heures de sommeil, de vitamines et de distractions sont des heures prises sur votre temps de préparation. Ce sont des heures de préparation : elles concourent tout autant à votre réussite que des heures passées sur des exercices ! D’ailleurs certains candidats ne sachant pas comment les intégrer dans leur semaine peuvent tomber malades ou décident d’abandonner. Les concours sont une épreuve de course de fond.  Vouloir les attaquer comme une épreuve de vitesse vous fait risquer gros.

Les vraies questions à se poser pour dépasser cette période délicate doivent vous permettre de vous recentrer sur votre objectif :

-Qu’est-ce que j’ai déjà réalisé/achevé /réussi  ces derniers mois ?

-Qu’est-ce que j’ai appris qui me plaît ?

-Quelles capacités je me suis découvert ?

-Quels sont mes besoins aujourd’hui et pour les prochains mois ?

Et ensuite ?

Ces questions pourront vous permettre de relancer le processus de travail et de maturation et d’attaquer les périodes suivantes :

– la phase hivernale dite de résistance qui est une période de repli sur soi et de maturation (maturation du travail, consolidation des connaissances, entraînements variés…)

-la dernière phase du printemps qui correspond à la sortie du cocon de l’hiver et à la rencontre avec les défis, c’est-à-dire les fameux concours pour vous.

Si cette période est difficile pour vous, n’hésitez pas à suivre ces quelques conseils qui vous permettront de prendre du recul. Ces périodes-là – quoique un peu désagréables – ne sont ni inutiles ni négatives. Elles font partie du processus global de maturation.

Si malgré tout, les difficultés s’accumulent, n’hésitez pas à nous contacter pour envisager un accompagnement individuel ou en petit groupe.